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Le chemin de Croix 2019 à la basilique Saint-Sernin, un événement à 3 dimensions. François-Xavier de Boissoudy a peint les 14 toiles qui soutiendront notre prière ; il nous présente un Christ plein de douceur. L’exposition durera tout le temps du Carême, du Mercredi des Cendres 6 mars jusqu’au Dimanche de Pâques 21 avril. Jean-Pierre Denis, écrivain, journaliste, directeur de publication de La Vie, nous partage sa méditation de la Passion du Seigneur à travers 14 poèmes. S’entrecroisent et dialoguent le mystère du Christ, les questions du croyant et l’actualité de notre monde. Un ouvrage aux éditions de Corlevour réunira cette création et cette composition. La médiation liturgique du Chemin de croix sera célébrée tous les vendredis de Carême à 15h. Thierry Escaich, organiste titulaire de St-Étienne du Mont à Paris, improvisera, le 6/04 à 16h30, sur le Grand-Orgue Cavaillé-Coll de la Basilique. Il nous inscrira dans la grande tradition des chemins de croix où peintures, textes et musique servent et célèbrent la Passion. Le Chemin de Croix pour l’Église catholique… Sous l’impulsion des Franciscains, les Chrétiens se sont attachés à méditer, spécialement en Carême – les 40 jours qui précèdent et mènent à Pâques – les dernières heures de la Passion de […]
Au XIIIème siècle, les Franciscains devenus gardiens des Lieux-saints à Jérusalem firent réaliser un « Chemin de croix » rappelant la Passion du Christ, de son jugement par Pilate à sa Résurrection le jour de Pâques. Un Chemin de croix se compose traditionnellement, de 14 tableaux appelés « Station ». Depuis 1980 sous l’impulsion de Jean-Paul II, une 15ème Station peut-être ajoutée plaçant le fidèle avec la Vierge Marie dans l’espérance de la Résurrection. Conformément à la tradition, l’artiste belge Marlène TACNIERE a réalisé en 2017, un Chemin de croix en 14 stations, qui développent le mystère de la souffrance et de la mort de Jésus. « La Passion » n’est autre que l’histoire d’un chemin… C’est celui d’hier, d’aujourd’hui et de demain… Souvent meurtris, mes sujets tantôt humains, tantôt animaux, s’y côtoient en parfaite symbiose. Les traits instinctifs et les couleurs se confondent amenant une expression forte, une forme d’écriture intense, vécue … Mon graphisme, ma peinture reflètent mes pensées comme un exutoire. Mes tableaux ne se veulent pas esthétiquement « beaux » mais pour moi ils vont au-delà … « Cette passion » n’est autre que l’histoire de mon chemin… D’après les propos de Marlène TACNIERE En […]
Exposition de photographies d’art sacré réalisées par l’artiste photographe Jean-Louis de Farals. L’exposition regroupe des photographies prises dans des églises connues (comme Rocamadour) ou moins connues, voire de collections privées.
La petite étude de plein-air réalisée par Paul Sérusier à Pont-Aven, en octobre 1888, « sous la direction de Gauguin », comme l’indique l’inscription manuscrite au revers du panneau, a été très vite élevée au rang d’icône. Lorsque l’artiste, de retour à l’Académie Julian, présente aux Nabis (« prophètes » en hébreu) ce paysage « synthétique » aux couleurs pures et aux formes simplifiées, ceux-ci en font leur « talisman ». Ce dernier rejoint la collection de Maurice Denis, qui a contribué à en faire une oeuvre fondatrice en livrant le récit de sa création dans un texte publié dans la revue L’Occident en 1903 : « Comment voyez-vous cet arbre, avait dit Gauguin devant un coin du Bois d’Amour : il est vert. Mettez donc du vert, le plus beau vert de votre palette ; et cette ombre, plutôt bleue ? Ne craignez pas de la peindre aussi bleue que possible ». Ainsi nous fut présenté pour la première fois, sous une forme paradoxale, inoubliable, le fertile concept de la « surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées ». L’étude de Sérusier a ainsi été placée au centre d’une sorte de mythe d’origine qui en fixe l’interprétation : une « leçon de peinture » délivrée par Paul Gauguin inspirant au jeune peintre […]
En ce début d’année, l’Abbaye des Prémontrés présente « Baroque intemporel », une exposition réunissant les splendeurs de l’art sacré et les oeuvres contemporaines de David Belugou, artiste à la renommée internationale. À travers deux cents oeuvres, l’exposition offre de façon inédite une vision esthétique de l’art baroque à travers les siècles. Du 26 janvier au 22 avril 2019 10h00 – 12h00 / 13h30 – 18h00 Exposition ouverte tous les jours sauf le mardi Plein tarif : 5 € Tarif réduit : 3 € Autour de l’exposition • Visite commentée de l’exposition Les mercredis 30 janvier, 20 février, 13 mars, 3 avril à 14h30 (sur inscription). Sans supplément au tarif d’entrée. • Visites commentées pour groupes et scolaires sur demande. • Visite-atelier autour de l’art baroque pour les enfants de 7-12 ans Les enfants observeront les principes de l’art baroque et réaliseront une création. Les jeudis 14 février et 11 avril à 14h30 (sur inscription). 5 € par personne. • David Belugou viendra exceptionnellement à l’abbaye le 19 avril pour un événement public unique. • À l’occasion des journées européennes des métiers d’art, l’abbaye propose de découvrir le samedi 6 et le dimanche 7 avril des artisans d’art en lien […]
Stéphane Pencreac’h, peintre et sculpteur, semble aussi féru d’histoire ancienne que contemporaine. Ces dernières années, il a peint les soulèvements du Printemps arabe, les conflits au Moyen-Orient ou encore les attentats de Paris. Pour cette exposition, il replonge dans le passé plus lointain et religieux puisqu’il s’est inspiré de l’une de ses premières œuvres qui symbolisait un chemin de croix, du retable d’Issenheim et de l’art médiéval. Ce n’est pas totalement contradictoire chez cet artiste qui aime reprendre des mythes ou des symboles pour les confronter à notre monde actuel, et qui prend ici la figure du Christ comme « homme de douleur ». Et chez un fervent admirateur de Bacon, Picasso, Caravage, cela annonce forcément une souffrance expressive, de chair et de sang. Cette exposition navigue aussi entre art contemporain et art ancien, dans deux lieux : l’espace André Malraux et le Musée Unterlinden qui nouent un partenariat pour que le visiteur expérimente ce « chemin de croix ». Dans le premier, on pourra voir des peintures, sculptures, dessins, installations de différentes périodes et une série d’œuvres créées spécialement l’exposition comme un Epitaphios futuriste et baroque sur une grande toile de 6 mètres par 2 mètres ou un crucifix […]
Un prêt exceptionnel est accordé par la préfecture de Nara au musée national des arts asiatiques – Guimet, dans le cadre de Japonismes 2018. Berceau historique du Japon, la ville fut capitale de 710 à 784. Ses temples bouddhiques conservent encore aujourd’hui les chefs-d’œuvre incontestés de la sculpture japonaise médiévale. Pour la première fois prêtés hors du Japon, sont présentés en France deux gardiens, trésors nationaux, et une effigie en bois du bodhisattva Jizô, classé « bien culturel important ». Présentées dans le lieu le plus chargé d’histoire du musée – la rotonde de la bibliothèque – ces trois sculptures offrent l’occasion de contempler, dans un face à face privilégié, un pan fondamental de la sculpture japonaise. Avec la plastique fluide et rayonnante de la divinité, contraste l’effet proprement athlétique des deux gardiens démontrant d’impressionnantes connaissances anatomiques. Exemples exceptionnels, ces trois œuvres témoignent de l’évolution des techniques des sculpteurs japonais et invitent à remettre en question l’histoire de la sculpture mondiale. En savoir +
A l’école d’ADILON… Précis de pédagogie en béton armé Exposition du photographe Christophe Guéry. L’œuvre artistique de Georges Adilon, sculpture géante dans la nature, continue à vivre chez les Maristes de Lyon… Se glisser dans son architecture, en découvrir les fonctions pour l’accompagnement des élèves, les emboitements, les circulations, saluer l’arbre enlacé par la bibliothèque, arpenter les préaux… Pour Georges Adilon, l’acquisition du savoir est liée à la beauté. Dans son architecture dépouillée et lyrique on retrouve tout autant le béton brut monumental et la hardiesse de ses lignes, que la douceur des ovales et des courbes, pour ces espaces de savoir, sport ou spiritualité. Tout est là. La nature se discipline pour ne pas envahir mais reste lumineusement présente… Et l’œuvre se poursuit entre continuation et rupture, en vis-à-vis, dans la créativité de Marie ADILON. Vernissage le Jeudi 18 Janvier 2019 à 20H Exposition jusqu’au 28 Février 2019 Au SIMONE – 45 Rue VAUBECOUR – LYON 2 (PERRACHE) En savoir +
La cathédrale Saint-Pierre de Rennes termine sa rénovation durant l’année 2019. Prochaine étape : l’installation de quatre grandes statues sous la coupole de l’édifice, sur le thème traditionnel des Quatre Vivants que l’on trouve figuré dans les églises dès le Ve siècle. Les énormes statues – 4 mètres de haut, 400 à 600 kg chacune – sont en cours de réalisation en Italie par l’artiste Laurent Esquerré. Modelées avec de la terre, elles ont besoin de sécher longuement avant d’êtres cuites. Elles devront ensuite être découpées pour le transport jusqu’en France. L’installation dans l’édifice est prévue mi-février. En savoir +
Le meurtre d’Abel par son frère Caïn est de ces sujets qui fascinèrent un siècle épris de questions théologiques. Ce premier meurtre devait engendrer l’Humanité, plaçant la figure ambiguë de Caïn dans le rôle du père de la civilisation. Après Moses und Aron, le metteur en scène Romeo Castellucci revient à l’Opéra de Paris avec cet oratorio dont il explore la dimension métaphysique, interrogeant la part du Mal dans le projet divin. La musique de Scarlatti évoque le fratricide avec une grande douceur, « comme une fleur de la maladie ». Maître du répertoire baroque, René Jacobs a contribué à la redécouverte de trésors méconnus, parmi lesquels ce rare Primo omicidio, donné pour la première fois à l’Opéra de Paris. En savoir +
Depuis près de soixante ans, Bang Hai Ja, figure des échanges culturels entre la France et la Corée, mène des expérimentations sur les matières, les pigments et les techniques picturales autant pour exprimer un besoin de création personnelle que pour semer de la joie et de la beauté autour d’elle. Peintures, sculptures et maquettes des vitraux en cours de réalisation pour la salle capitulaire de la cathédrale de Chartres retracent ce long cheminement plastique et spirituel vers une lumière perçue comme le principe de l’univers. Vernissage le jeudi 17 janvier de 18h à 20h30. En savoir + ou Galerie Guillaume
Cette exposition a pour objectif de valoriser auprès du grand public la collection de Daniel Duclaux (1910-1999), industriel et amateur d’art éclairé, qui a constitué une riche collection d’œuvres d’art et de livres, essentiellement du Moyen Âge et de la Renaissance. Sa veuve Marie Duclaux a légué en 2002 à la Ville d’Angers la collection de son époux, ainsi que le château de Villevêque, près d’Angers, dans lequel le couple a vécu. Le musée-château a ouvert ses portes au public en 2003 et présente une partie seulement de la collection de Daniel Duclaux. Quelques objets d’art de cette collection sont par ailleurs exposés au musée des Beaux-Arts. Avec cette exposition présentée au musée des Beaux-Arts, il s’agit de montrer un panorama le plus large possible de la collection, de rendre hommage à ce généreux donateur et de célébrer les 15 ans de l’ouverture du musée-château de Villevêque. La collection Duclaux est constituée de plus de 900 pièces, dont certaines œuvres exceptionnelles, notamment une Vierge de l’Annonciation du 15e siècle provenant de Sienne et une tapisserie des ateliers de Tournai du début du 16e siècle, La Condamnation de Banquet. Du Mardi au dimanche, 10h-18h. En savoir +
Pendant la Révolution, la basilique avait été vandalisée. Au XIXe siècle, des travaux considérables sont entrepris, et à la fin de l’Empire, en 1813, le chantier est finalement confié à l’architecte François Debret (1777-1850). À l’occasion de cette exposition, admirez des créations originales de François Debret comme par exemple une colonnette sculptée. Elle fut inspirée de celle du XIIe siècle et a été récemment retrouvée dans les réserves du musée de Cluny et a été restaurée spécialement pour l’exposition. Les projets, dessins préparatoires et esquisses qui retracent les restaurations de François Debret sont issus des collections publiques, notamment des Archives nationales, de la Bibliothèque nationale de France, du musée du Louvre, de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris, mais aussi des Archives départementales de Seine-Saint-Denis, des Archives municipales de Saint-Denis, ou encore du musée Antoine-Vivenel à Compiègne. En savoir +
L’exposition, consacrée à la deuxième partie de la carrière de l’artiste, met en lumière son renouvellement artistique et révèle chaque étape de création de son oeuvre à partir de l’année 1948 jusqu’à son décès, en 1985. 130 oeuvres (peintures, dessins, lavis, gouaches, collages, sculptures, céramiques) témoignent de l’exploration du noir et blanc vers une maîtrise revisitée de couleurs particulièrement lumineuses, intenses et profondes. UN CHEMINEMENT SINGULIER VERS LA COULEUR Célébré maître de la couleur par les artistes et les critiques de son temps, Marc Chagall instaure dans son oeuvre un dialogue incessant entre la couleur et le noir et blanc. Cette démarche est peu connue et pourtant décisive pour le renouvellement de son art, au tournant des années 1950. Ce dialogue commence dans les oeuvres des années 1920 et 1930. La maîtrise de la couleur, déjà affirmée chez le jeune artiste, anticipe et nourrit la conception de dessins et de gravures en noir et blanc. Dans l’après-guerre, la couleur noire, puissance sourde et vertigineuse, devient le catalyseur de souvenirs sombres mais aussi des aspirations d’une Europe en reconstruction. Toujours à l’écoute de son temps, Chagall inverse alors son processus de création et commence un cheminement audacieux, qui, de l’exploration des […]
A l’occasion de l’année France-Roumanie, le Musée de Fourvière accueille une trentaine d’icônes roumaines sous verre et sur bois du XVIIème-XIXème siècles issues de la collection du Musée National d’Art de Roumanie. Du 18 décembre 2018 au 17 mars 2019, à la crypte de la basilique Notre-Dame de Fourvière, les visiteurs découvriront le parcours étonnant de ces singulières icônes roumaines, de l’ignorance à l’éloge.
Jusqu’au 3 mars 2019 à l’église Saint-Pierre de Firminy, l’exposition Lumière(s) – Patience de la main présente un panorama du riche travail du peintre-verrier Henri Guérin, qui est l’un des rares artistes à avoir fait de la dalle de verre liée par un joint béton, sa technique d’élection pour ses créations de vitraux. En savoir +
Le musicien et metteur en scène Francesco Agnello nous invite à redécouvrir la figure spirituelle de Charles de Foucauld. Dans une mise en scène simple laissant l’essentiel à la parole et à la musique, il retrace les étapes de la vie de ce « frère universel ». À travers les événements, les rencontres, la recherche de foi, Charles de Foucauld a posé dans sa vie des questionnements significatifs. Ils ont provoqué chez lui, physiquement et spirituellement, des déplacements qui l’ont mené en Syrie, en Terre sainte puis en Algérie. « Amoureux de l’humanité » c’est dans le Sahara qu’il passe les quinze dernières années de sa vie, simple présence aimante au milieu des Touaregs. En savoir +
Synagogues - Monuments sacrés
Disponible jusqu'au 6 février 2019.
Blog
En Europe occidentale un nombre de plus en plus important d’églises et de chapelles n’ont plus d’utilisation cultuelle. Leur réutilisation à des fins culturelles ou sociales, parfois en alternative à leur destruction simple interroge les communautés ecclésiales. C’est au cours d’un colloque réuni à Rome sur cette question que le pape François a pu adresser sa réflexion dont voici un extrait. L’ensemble du texte est aujourd’hui accessible en italien sur le site http://press.vatican.va/content/salastampa/en/bollettino/pubblico/2018/11/29/181129a.html « Les biens culturels ecclésiaux sont des témoins de la foi de la communauté qui les a produits au cours des siècles. Ils sont donc à leur manière des instruments d’évangélisation qui accompagnent les outils habituels de proclamation, de prédication et de catéchèse. Mais leur éloquence originelle peut être préservée même quand ils ne sont plus utilisés dans la vie ordinaire du peuple de Dieu, notamment par le biais d’une exposition muséale correcte, qui ne les considère pas uniquement comme des éléments patrimoniaux de l’histoire de l’art, mais leur redonne une nouvelle vie afin qu’ils puissent continuer à mener à bien une mission ecclésiale. » Pape François, Message du Saint-Père aux participants à la conférence «Dieu ne réside-t-il plus ici? Démantèlement des lieux de culte et gestion intégrée du patrimoine […]